Case Study
Maud Vanderbrugghe1, cadre de santé DSAP, Dr Hélène Esnault2, PHC Orthogériatre
Dr François Raimbault1, PH, gériatre, Dr Nathalie Faucher2, PH, gériatre
1 Hôpital Bretonneau, APHP-NORD- Université de Paris, France
2 Hôpital Bichat Claude Bernard, APHP-NORD- Université de Paris, France
Introduction : La thérapie par pression négative est utilisée depuis plusieurs années dans notre service. Depuis peu, le service s’est lancé dans l’utilisation de la dernière génération de thérapie par pression négative : la thérapie par pression négative associée à une instillation contrôlée et automatisée de fluides.
En plus des bénéfices de la thérapie par pression négative classique, cette thérapie permet d’assurer un nettoyage régulier du lit de plaie, la rendant particulièrement efficace sur les plaies infectées ou encore les plaies à haut risque d’infection et ce tout en stimulant la formation du tissu de granulation.
Case : un patient de 84 ans, diabétique de type 1, hypertendu, insuffisant rénal présentait une plaie du membre inférieur droit évoluant depuis un an. En juillet 2019, on observe une mise à nu du matériel d’ostéosynthèse d’une fracture tibiale droite (fig1). Le chirurgien réalise l’ablation du matériel le 17/07/19. Les prélèvements sont positifs à SAMS révélant une ostéite avec mise sous antibiotiques pendant 4 semaines. Rapidement apparait une désunion des sutures avec une plaie anfractueuse et fibrineuse (fig2). L’équipe décide de poser une TPN instil le 07/08/19. La pression est de – 125 mm de hg pendant 3h30 avec instillation de 10 mn de 10 ml de sérum physiologique. Le pansement était refait deux fois par semaine.
Results/ discussion : En trois semaines, la plaie évolue de façon très satisfaisante avec bourgeonnement et réduction de taille (fig 3 et4). Un relais est pris le 27/08/19 par un hydrocellulaire. La plaie est en cours d’épithélialisation (fig5). Grace à la TPN instill le patient a pu éviter une reprise chirurgicale voire une amputation. Il a continué ses soins en SSR permettant une reprise d’autonomie.
Conclusion : Cette technique est simple et efficace. Elle permet la prise en charge de plaies complexes après un geste chirurgical.